22e dimanche du Temps Ordinaire, Année B, 2024

Dimanche de carte d’identité : Votre comportement compte !

Deutéronome 4:1-2, 6-8 ; Jacques 1:17-18, 21b-22, 27 ; Marc 7:1-8, 14-15, 21-23

Identifiez-vous, s’il vous plaît ! Où est votre pièce d’identité (carte d’identité) ? Ne le niez pas ; nous en avons tous un. Je ne parle pas des cartes d’identité délivrées par le gouvernement ou le milieu de travail. Qu’est-ce que votre comportement affiche devant les gens? Laissez-moi vous aider. Comment distinguez-vous les Canadiens de leurs voisins américains ? C’est facile. Chaque fois que vous entendez quelqu’un dire : « Je suis désolé », même pour n’avoir rien fait de mal, sachez qu’il est Canadien ! Ceci n’est pas unique à la saga identitaire américaine contre canadienne. Le comportement est le meilleur révélateur de l’identité. Peu importe combien les gens prétendent, la patience révèle ce qu’ils sont. Si vous voulez connaître quelqu’un, faites attention à leur comportement !

Avant que nos démocraties – contrats sociaux/humains sans le Divin – ne forment notre identité, les nations du monde entier souscrivent à une divinité et en reçoivent leur code de conduite. Parmi les nombreuses nations du Moyen-Orient, Dieu a donné des commandements aux Israélites d’autrefois et leur identité se mesurait par leur fidélité aux commandements de Dieu. Notre première lecture révèle que l’identité s’acquit à la mesure de la fidélité de comportement exigé par Dieu. C’est-à-dire le genre de lois sur laquelle vous vivez attestent de qui ou de ce en quoi vous croyez. Or, Dieu nous fournit les règles et les règlements à respecter et notre comportement crée et révèle notre identité aux autres.

Nos lectures attirent notre attention aujourd’hui à la souche d’identité, et elles nous invitent à nous interroger sur la source de notre comportement et si les commandements de Dieu façonnent notre caractère ou non. Par exemple, nos passeports, nos permis de conduire, nos cartes bancaires, etc. révèlent qui fait les lois déterminant notre citoyenneté, nos codes de conduite et l’accès à l’argent. Outre toutes les mille et une règles et règlements que nous gardons ou ne gardons pas, la question est : Dieu a-t-il une place dans la formation de notre identité et de notre comportement ? C’est la question fondamentale d’aujourd’hui pour notre identité en tant que chrétiens !

Si notre première lecture met l’accent sur la légalité (l’importance des lois) du comportement et du caractère humains conformément aux commandements de Dieu, dans l’Évangile d’aujourd’hui, Jésus expose le danger de l’hypocrisie – la fausse identité des pharisiens et des scribes. En réalité, Jésus pose la question de savoir s’il y a des chrétiens vivant aujourd’hui ou avons-nous uniquement des athées se faisant passer pour des chrétiens, tout comme les pharisiens et les scribes prétendaient être les enfants de Dieu ! Par exemple, Jésus souligne le comportement incongru et immoral des enfants de Dieu vis-à-vis des exigences des commandements de Dieu comme une véritable maladie religieuse. Combien de fois entendons-nous la déclaration : « Je suis chrétien, mais la constitution m’oblige à faire ….. » ?

Le syndrome de la double personnalité ou le trouble dissociatif de l’identité que nos systèmes démocratiques créent nous transforme en athées – nos allégeances à nos contrats sociaux inventés excluent les commandements de Dieu de la source de notre comportement. Nous pratiquons l’éthique sans le Divin.

Notre deuxième lecture nous fournit les critères pour mesurer une identité morale chrétienne : « Une religion qui est pure et non souillée devant Dieu et le Père est la suivante : prendre soin des orphelins et des veuves dans leur affliction et se garder sans tache au milieu du monde » (Jacques 1:27). Mais le vrai défi est : comment se garder « sans tache au milieu du monde » ?

La critique de Jésus des pharisiens et des scribes anticipait nos pays et nos rues remplis de bâtiments d’église, mais nos quartiers regorgent de puanteur immorale et de plans meurtriers économiques ! Comme le dit l’Évangile : « Ce peuple m’honore de leurs lèvres, mais leurs cœurs sont loin de moi ; en vain, ils m’adorent, enseignant comme doctrine des préceptes humains ». Celui-ci se vérifie. De nos jours, l’audace de résister à nos excès démocratiques ne parvient pas à trouver des croisés et des martyrs volontaires ! Les dirigeants chrétiens sont devenus craintifs devant les loups voraces démocratiques ! En attaquant les pharisiens et les scribes – leadership raté – Jésus place la renaissance de la moralité chrétienne dans les efforts individuels et collectifs ! Nous ne devons pas tout abandonner parce que nos dirigeants l’ont fait ! Nous devons sauver nos dirigeants de leurs chaînes préfabriquées d’athéisme narcissique, pour ne pas traîner en enfer le reste d’entre nous avec eux !

Concluons par une histoire. Un Français avait une peur morbide des poulets. Il s’imaginait qu’il était un grain à avaler par les poulets. Il a été envoyé chez un psychiatre pour traiter sa phobie des poulets. Après un mois complet de thérapie dans un endroit sans poulets, le médecin psychiatrique l’a déclaré guéri ! L’homme est sorti du centre psychiatrique pour rentrer chez lui. En quelques minutes, il a couru dans le bâtiment, haletant. Le psychiatre lui a demandé de quoi il s’agissait. Il a demandé au psychiatre de venir voir un poulet au portail. Le psychiatre lui répéta que « tu n’es pas un grain ; par conséquent, les poulets ne peuvent pas t’engloutir. Il s’est tourné vers le psychiatre et a demandé : « Et la poule, l’avez-vous dit que je ne suis pas un grain ? »

Nous devons affronter la position athée de nos démocraties et faire savoir à nos législateurs qu’il y a Dieu et que notre première et fondamentale allégeance est à Dieu et non aux contrats sociaux athées humains ! Faisons savoir aux poulets que nous ne sommes pas des grains à être avalé ! Si nous vivons nos valeurs chrétiennes dans nos vies personnelles et publiques, les « poulets » se convertiront !

 Devoir de la semaine :

Allez trouver votre carte de baptême pour vous rappeler votre identité chrétienne et vos obligations morales !

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